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Au Sud-Kivu, le projet de résilience en éducation formelle et non formelle continue d’impacter positivement la vie des milliers de jeunes adolescents vulnérables, qui bénéficient notamment des formations professionnelles en métiers. L’un d’eux, Safari Mapendano, est au début de son parcours, mais rêve déjà de devenir un grand menuisier, en

Nous avons rencontré l’apprenant Safari à Miti, en territoire de Kabare. Agé de seulement 14 ans, il n’a pas eu la chance d’aller à l’école, faute de moyens de ses parents, comme beaucoup d’enfants de ce territoire.

Mais depuis quelques mois, sa vie a changé grâce à une formation en menuiserie qu’il suit dans le cadre de ce projet de résilience en éducation formelle et non formelle, appuyé par l’UNICEF.

Je n’ai pas étudié. Mes parents n’avaient pas de moyens de payer ma scolarité. Avant cette formation, j’accompagnais mes parents au champ. J’étais sale et sans entretien. Mais depuis que j’ai commencé, je suis déjà propre et ça va m’aider à avoir un meilleur avenir, contrairement à ce que j’étais avant”, confie-t-il avec enthousiasme.

Ce projet, financé par l’UNICEF et mis en œuvre par la direction provinciale de l’EPST et autres partenaires, vise à offrir une éducation de qualité et adaptée aux besoins des enfants, des jeunes et des adolescents vulnérables, notamment ceux issus des groupes armés, ou des familles démunies et vulnérables.

La formation en menuiserie fait partie des options professionnelles proposées par le projet, qui comprend aussi la coupe et couture, la mécanique, la coiffure, le salon de coiffure, la pêche et plusieurs autres. Elle dure dix mois et permet aux apprenants d’acquérir des compétences pratiques et théoriques, ainsi qu’un kit de réinsertion socio-économique à la fin du parcours.

Pour l’adolescent Safari, cette formation est une opportunité unique de se construire un avenir meilleur. Il n’est pas le seul à bénéficier de cette formation.

Cette année, plus de 110 jeunes adolescents vulnérables bénéficient des formations professionnelles en différentes filières dans trois groupements du territoire de Kabare, à savoir Miti, Bugorhe et Irhambi-Katana, où le projet a déjà bénéficié à plusieurs centaines de jeunes depuis son lancement en 2020.

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