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En Ituri, près de 30 000 élèves, dont 11 000 filles, sont privés d’éducation en raison de la violence perpétrée par les forces rebelles des ADF, selon les responsables de l’ESPT.

Le territoire d’Irumu et la zone d’Eringeti sont les plus touchés, avec des écoles primaires et secondaires luttant pour rester ouvertes au milieu du chaos sécuritaire.

Pèlerin Loki, chef de la sous-division de l’EPST Irumu 1, interrogé par Radio Okapi, cite les résultats d’une enquête récente qui révèle l’ampleur de la crise éducative.

Selon l’enquête, 79 établissements scolaires sont confrontés à des défis majeurs, certains ayant été vandalisés ou incendiés par des groupes armés.

Malgré le climat d’insécurité persistant, il y a un signe d’espoir : certaines écoles déplacées commencent à retourner dans leurs localités d’origine, grâce à un calme relatif qui s’installe.

De sa part, la société civile appelle à une action militaire renforcée pour permettre un retour sécurisé des populations et la reprise de l’éducation pour les milliers d’enfants affectés.

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