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Le phénomène des enfants vendeurs dans la rue prend de plus en plus de l’ampleur, dans la ville de Mbandaka en Équateur, malgré la gratuité de l’enseignement de base décrétée par le Président de la République, et d’autres mesures prises par les autorités pour mettre fin à cette situation.

Vendeurs de chikwangue communément appelé Ntuka, Kotosi et Maboke, ces enfants marchent plus de 10 kilomètres à pied, du matin au soir, faisant le tour de la ville pour vendre.

Dans un entretien avec un correspondant de Watoto News qui les a rencontrés dans les rues de Mbandaka, certains affirment que leurs parents n’ont pas trop de moyens pour subvenir à leurs besoins.

Cependant, d’autres insistent qu’ils le font sous pression, par peur d’être punis par leurs parents qui les envoient.

Selon des sources sur place, ce phénomène occasionne des pertes des enfants qui ne parviennent pas à retrouver le chemin de leurs domiciles.

Il y a quelques années, le Comité urbain des enfants à Mbandaka avait introduit une demande auprès des autorités, afin que ces dernières mettent fin à la présence de ces enfants dans la rue.

Dans une décision rendue publique à la suite de cette demande, le Maire de la ville avait indiqué que les parents des enfants attrapés entrain de vendre paieront une amende de 20.000 FC.

Ce qui a conduit à l’époque à la réduction du phénomène, les parents ayant peur de payer les amendes. 3 ans après, plusieurs observateurs se demandent le pourquoi du retour de cette vente des chikwangue par les enfants.

Signalons que l’article 58 de la loi portant protection de l’enfant stipule que l’enfant est protégé contre toutes les formes d’exploitation économique. L’exploitation économique s’entend de toute forme d’utilisation abusive de l’enfant à des fins économiques.

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