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Célébrée le 16 octobre de chaque année, la journée mondiale de l’alimentation de cette année a été marquée particulièrement par une série de déclarations de part et d’autres, des hautes instances de lutte contre la faim dans le monde, appelant surtout à une stratégie préventive contre la faim, surtout en ce temps de crise climatique.

C’est le cas du Programme alimentaire mondial (PAM) qui déclare : « Pour progresser davantage dans la lutte contre la faim, le monde doit rendre les communautés à risque moins vulnérables aux chocs climatiques et autres situations d’urgence. »

Volli Carucci, responsable de la résilience et des systèmes alimentaires au PAM, affirme que di le monde veut sortir du cycle “sans fin” des crises et des réponses, il doit s’attaquer aux causes profondes de la faim par des projets pluriannuels et à long terme, qui protègent les communautés des impacts de la crise climatique. 

Selon une étude citée dans le communiqué du PAM en RDC ce 116 octobre, environ 345 millions de personnes sont actuellement confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, un défis face auquel le système humanitaire mondial peine à répondre. Ce qui pousse le PAM à prendre position pour une solution préventive.

‘‘Il est tout aussi important de réduire les besoins humanitaires en rendant les communautés vulnérables plus résilientes que de répondre aux crises lorsqu’elles surviennent,” déclare le PAM.

Le PAM indique avoir déjà expérimenté cette stratégie dans l’Est de la RDC, en partenariat avec la FAO et l’UNICEF, dans le cadre du programme visant à renforcer la résilience des populations marginalisées dans les provinces du nord et du Sud-Kivu, touchés par le conflit.

Avec le financement de la BMZ ET KFW, ce projet a prouvé qu’il est important de renforcer la sécurité des moyens de subsistance des communautés et des ménages vulnérables, et renforcer les capacités du gouvernement.

C’est notamment en les aidant à améliorer la production et la productivité agricoles, à obtenir un meilleur accès au marché tout en diversifiant leurs revenus, en augmentant l’accès aux services de base, tout en améliorant la dynamique communautaire et en renforçant la cohésion sociale et en assurant le leadership du gouvernement.

Le PAM précise qu’en consolidant les organisations collectives des agriculteurs et la cohésion sociale dans les communautés, et en rendant possible l’accès à des opportunités d’emploi dans les systèmes alimentaires, les communautés ont accédé à des meilleurs moyens de subsistance en zone de conflit.

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