À l’occasion de la Journée mondiale du livre, Arsène Bwimba, un jeune élève de 15 ans, enfant journaliste du RJAE, appelle les autres enfants à la culture de la lecture, pour se cultiver davantage.

Élève en 2ème humanités scientifiques, Arsène a une sagesse qui dépasse son âge. Ce mardi 23 avril, il rappelle que “l’enseignant ne peut pas tout apprendre à l’école. Alors pour se cultiver on doit lire de temps en temps.”

Ses propos soulignent une vérité souvent oubliée : “l’apprentissage ne se limite pas aux murs de la classe, mais s’étend aux pages des livres que nous choisissons de feuilleter“.

Pour Arsène, le livre est plus qu’un simple objet; c’est une source inépuisable de savoir.

“Pour moi le livre représente vraiment un grand bénéfice. Parce qu’on lit des livres on se cultive.” confie-t-il.

Il cite un adage qui résonne avec force : “un vieux qui meurt c’est une bibliothèque qui brûle.” Cette métaphore met en lumière le rôle crucial des livres dans la préservation et le partage de la connaissance.

Prenant exemple sur le livre “Le Cid” de Pierre Corneille qu’il a lu, Arsène extrait une leçon de vie essentielle : “il faut toujours faire ses devoirs.” Il interprète cela comme une allégorie du respect des droits d’autrui, une valeur qu’il considère comme fondamentale dans notre société.

“Lire les livres c’est vraiment important parce que chaque fois que je lis, j’apprends un peu plus,” confie-t-il. Arsène voit la lecture comme un voyage continu vers la découverte et l’enrichissement personnel.

Celui-ci mentionne que son école, le Collège Alfajiri, dispose de deux bibliothèques, rendant l’accès aux livres facile et encourageant ainsi la curiosité intellectuelle des élèves.

Il lance un appel vibrant aux parents : “Je demande aux parents de continuer à inciter les enfants à lire.” dit-il, convaincu que les livres cachent de trésors, accessibles uniquement à ceux qui prennent le temps de les explorer.