Depuis quelques mois, des cas de choléra sont signalés dans plusieurs écoles de Minova, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
A en croire le Directeur de l’école primaire Rutchunga, 7 cas ont été enregistrés dans son école.
“Nous avons des enfants qui sont tombés malades ici, tous sont à l’hopital. Depuis que les déplacés occupent les salles de classes, les élèves étudient dans les mauvaises conditions,» déclare-t-il.
Plusieurs autres écoles occupées par des déplacés internes, ont également signalé des cas. C’est le cas de l’EP Umoja qui a enregistré 13 cas, ou encore l’EP Kitalaga. En plus, 30 cas venus de 4 écoles de Buzi ont été rapportés.
Face à cette situation, l’UNICEF, à travers un projet de réponse d’urgence, intervient à travers ses partenaires, pour une réponse rapide à cette épidémie.
«L’ODH est venue nous sensibiliser sur le lavage des mains, mais aussi éviter de boire de l’eau sale ou baigner dans les rivières,» déclare une élève de l’EP Umoja.
L’organisation AIDES, appuyée par l’UNICEF, prend en charge des cas de choléra, après la mise en place d’un centre de traitement de cholera.
«A part la prise en charge nous menons des activités de sensibilisation et engagement communautaire, de potabilisation de l’eau et la prise en charge médicale,» précise le Dr Jean-Marie, chef de projet AIDES.
Selon lui, des avancées considérables ont été enregistrées sur terrain, pour avoir basculé de 90 à 50 cas de choléra.
Thierry Ndete, chargé des urgences au sein du bureau de l’UNICEF à Bukavu, affirme que les cas signalés dans les écoles sont désormais pris en charge de la même manière que ceux signalés dans la communauté.
Il affirme que l’UNICEF va continuer à s’assurer que les dispositifs de prise en charge soient disponibles, à travers le centre de traitement et les unités de traitement.