La cité de Sake, dans la province du Nord-Kivu, a été le théâtre d’une nouvelle attaque meurtrière des rebelles du M23, dans la nuit de jeudi à ce vendredi 23 février.
Selon le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée congolaise (FARDC) au Nord-Kivu, les rebelles ont largué plusieurs bombes au hasard sur le quartier Mayutsa 2, faisant trois morts et plusieurs blessés.
Parmi les victimes, il y a deux enfants de 7 et 8 ans et leur mère, qui ont péri sous les décombres de leur maison.
Les blessés ont été évacués vers des centres de santé, où ils reçoivent des soins.
Le porte-parole des FARDC a dénoncé ces “agissements terroristes” qui visent à semer la terreur parmi la population civile.
Ce n’est pas la première fois que le M23/RDF est accusé de bombarder Sake, une cité stratégique de Masisi, située à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Le 12 février dernier, une bombe lancée par les rebelles avait explosé dans un camp de déplacés de Zaina, tuant au moins trois personnes, dont des enfants, et en blessant une quinzaine d’autres.
Cet incident avait été vivement condamné par plusieurs organisations, notamment l’UNICEF, qui avait appelé à la protection des civils innocents, en particulier des enfants.