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Dorcas Niyitanga, 17 ans, et Sandrine Kwizerimana, 19 ans, ont vu leur vie transformée par le projet EDUFAM, qui vise l’éducation des filles pour un avenir meilleur. Grâce à l’initiative menée par COFAS et la Caritas, ces deux adolescentes ont acquis des compétences en coiffure, leur permettant de vivre des activités de leur salon à Lusenda, en territoire de Fizi au Sud-Kivu.

Dorcas, réfugiée au camp de Lusenda, est satisfaite de son parcours. Celle-ci se prend non seulement en charge, mais aide aussi sa famille.

Cette activité m’a rendue indépendante. Je ne dépend plus des garçons et de leurs cadeaux empoisonnés. Je subviens à mes besoins et soutiens ma famille, surtout lors des retards dans la distribution de l’aide alimentaire,” affirme-t-elle.

De sa part, Sandrine, diplômée en technique sociale, souligne l’impact du salon de coiffure sur son éducation.

“Le salon m’a aidée à financer mes études secondaires. Mais en plus , ça me protège contre les abus comme l’exploitation économique, les violences sexuelles et ça favorise mon autonomisation,” insiste-t-elle.

Les deux jeunes femmes affirment tout de même qu’elles font face à des défis tels que l’insuffisance énergétique, qui limite l’utilisation de certains équipements, et les frais de loyer.

Elles sollicitent l’aide d’EDUFAM pour obtenir un espace de travail dédié et une alimentation électrique stable, essentiels pour l’efficacité de leur salon.

Notons que le projet EDUFAM, financé par les Affaires mondiales du Canada, a fourni des kits de démarrage à de jeunes filles formées dans divers domaines. Exécuté depuis 2020 en RDC, au Rwanda et au Burundi, le projet va s’achever en juin prochain , sauf financement supplémentaire.

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