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Sephora Banza, parmi 10 autres filles de Sange en territoire d’Uvira, a suivi une formation de 3 mois en art culinaire. A l’issue de la formation, elle reçoit un lot des matériels pour réaliser son rêve.

Après avoir reçu des kits de reinsertion dans la filière art culinaire, la jeune fille de 17 ans, envisage déjà ouvrir son propre restaurant.

« J’ai reçu tous les matériels nécessaires pour commencer un travail. On m’a remis de la farine de maïs et de manioc, du riz, des haricots, l’huile de cuisine, du sucre, du soja, du lait en poudre, des chaises, des tables, des braseros, des gobelets, des cuillères, des marmites… Je suis très contente pour tout ce que je viens de recevoir, car cela va m’aider », dit-elle.

Le rêve de Sephora est justement d’ouvrir un restaurant dans son village de Luvungi.

« Maintenant, avec tout ce que je viens de recevoir, je vais commencer avec mon propre restaurant. Tout cela, je l’ai reçu gratuitement, et je vais bien utiliser ces matériels, car cela représente déjà le début de ma carrière. Après avoir tout vendu, l’argent que j’aurai, je vais acheter d’autres choses et, petit à petit, accroître mon restaurant », ajoute-t-elle.

Sephora Banza croit à un avenir meilleur désormais à travers ces kits et remercie l’UNICEF d’avoir pensé aux jeunes désœuvrés comme cela a été son cas.

« Maintenant, je vois ma vie changer. Déjà avec la formation, il y a eu quelques changements, car cela m’a permis de sortir de la vie de vagabondage. Avec le restaurant que je vais ouvrir, je ne manquerai plus d’argent. Je vais décharger ma famille du point de vue de ma prise en charge, et je saurai désormais comment répondre moi-même à mes propres besoins et aider ma famille avec ce que je trouverai,» confie-t-elle.

Ce projet de résilience en éducation non formelle, qui consiste à rendre les jeunes vulnérables financièrement indépendants, est venu à point nommé, surtout dans cette zone conflictuelle où, par manque d’occupation, plusieurs jeunes se sont enrôlés dans des groupes armés et des jeunes filles ont été exposées à des grossesses précoces dans la recherche d’une survie.

Le programme est exécuté au Sud-Kivu par le consortium entre l’EPST, la Formation professionnelle et Métiers, ainsi que la division de la jeunesse et celle des affaires sociales, avec l’appui financier de l’UNICEF sur fonds de la BMZ.

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