Dans une interview accordée à Watoto News, Rodriguez Mapilanga, jeune de la ville de Beni au Nord-Kivu, a déploré l’enrôlement des enfants dans les groupes armés, mettant en lumière les contours de ce phénomène, et les conséquences sur les enfants.
Celui-ci souligne que des enfants âgés de 14 ans, voire même de 12 ans, sont fréquemment enrôlés comme soldats dans divers conflits armés.
Pour lui, ces jeunes ne sont pas uniquement victimes de violences extrêmes, mais ils deviennent également des agents actifs de cette violence.
En outre, Rodriguez Mapilanga mentionne que ces enfants soldats sont souvent contraints, en tant qu’initiation, à commettre des actes odieux tels que le pillage de villages, y compris les leurs, le viol, la torture et le meurtre, sous la menace de représailles de leurs supérieurs
Ce jeune affirme que de telles expériences engendrent des réactions psychologiques et des altérations identitaires à court et à long terme, poussant les enfants à répéter ces actions plus tard, de manière volontaire ou involontaire.
Rodriguez souligne qu’après avoir mené des entretiens avec 22 anciens enfants soldats en République démocratique du Congo, il a observé d’importantes transformations identitaires chez ces jeunes.
Cependant, celui-ci a noté qu’après leur démobilisation et réinsertion, ces enfants ne présentent généralement pas de symptômes de stress post-traumatique.
Il met en garde contre l’utilisation des enfants au sein de groupes armés, en soulignant que leur place légitime n’est pas dans un contexte de violence, mais bien à l’école pour leur éducation et leur développement harmonieux.
Celui-ci appelle également le Gouvernement à amplifier ses efforts visant à mettre fin au recrutement et à la présence des enfants dans les groupes armés, pour leur garantir un meilleur avenir.
Bien compris, mes cessèrent félicitations sur ce message