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Plus de 1.000 enfants des communes de Begoua et Bimbo, ont reçu samedi leurs actes de naissance, à l’école Begoua, située à Bangui, en Centrafrique.

Ces actes de naissance ont été remis grâce aux jugements supplétifs, qui permettent à ces enfants de recouvrir leur existence juridique.

La remise intervient après d’une campagne de sensibilisation lancée depuis décembre 2022 par le ministère de l’administration du territoire et décentralisation, dans le cadre d’un projet appuyé par l’Union européenne, à travers CIVIPOL, pour la modernisation de l’état civil en Centrafrique.

« C’est une grande responsabilité de veiller à ce que chaque enfant et chaque citoyen soit reconnu, et puisse jouir pleinement de ses droits. Cette initiative n’est qu’une étape,» a soutenu le Chef de la Délégation de l’Union européenne en Centrafrique.

Lors de son adhésion au pacte international des Droits Civils et Politiques, le pays s’est fermement engagé à ce que tout enfant soit enregistré à l’État Civil dès sa naissance.

Ceci s’est matérialisé par la prise d’un décret portant gratuité d’acte de naissance au bénéfice des enfants nés entre le 1er décembre 2012 et le 31 décembre 2014, ainsi que la promulgation le 16 juin 2020 par le président Faustin Archange Touadéra, du Code de protection de l’enfant.

Malgré cette initiative, le défi reste important. Selon des sources officielles, dans la préfecture de Bangui, environ 300.000 enfants n’ont pas d’actes de naissance.

A l’échelle nationale, c’est 50 et 70% des enfants scolarisés qui n’ont pas d’actes de naissance. Une situation encore complexe, pour les enfants non scolarisés.

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