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Le ministre des Mines de la République Démocratique du Congo (RDC), Kizito Pakabomba, a affirmé sa détermination à réduire le nombre d’enfants travaillant dans les mines artisanales.

Lors d’un café de presse organisé à Kinshasa jeudi dernier, celui-ci a indiqué que cette détermination s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large visant à protéger les droits des enfants et à les réinsérer dans des activités adaptées à leur âge, loin des environnements dangereux.

Au cours de cette rencontre, le ministre a souligné l’importance de la collaboration entre plusieurs ministères, y compris ceux de l’Intérieur et de la Défense, ainsi que des organismes internationaux, afin d’identifier et retirer les enfants des sites miniers où leurs conditions de travail sont particulièrement précaires.

« Nous avons localisé les zones où ces enfants sont employés. Avec l’aide des commissions ministérielles et des partenaires internationaux, nous œuvrons pour relocaliser ces jeunes afin de les protéger », a déclaré Kizito Pakabomba.

Le ministre a également abordé les chiffres alarmants avancés par l’UNICEF lors de la DRC Mining Week, qui évoquaient plus de 300 000 enfants actifs dans les mines du Katanga. Cependant, il a précisé que ces chiffres avaient été mal interprétés par certains médias. Selon lui, l’UNICEF faisait référence au total d’enfants travaillant dans des conditions dangereuses dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba, sans se limiter spécifiquement aux mines artisanales.

Kizito Pakabomba a insisté sur le fait qu’il y avait actuellement moins d’enfants dans les mines congolaises, mettant en avant que 95 % de la production de cobalt est désormais réalisée par des méthodes industrielles. Il a noté que les cas restants impliquant le travail des enfants se concentrent principalement dans certaines zones sensibles, souvent sous l’emprise de groupes armés qui exploitent les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants.

Notons que ce sujet n’est pas nouveau. En 2022, plusieurs personnalités avaient alerté le Congrès américain sur l’exploitation des enfants dans les mines congolaises par des entreprises locales et étrangères. Hervé Diakesa, un avocat congolais engagé dans cette lutte, avait dénoncé ces pratiques inacceptables qui mettent en danger la vie d’enfants contraints d’extraire le cobalt utilisé pour la fabrication d’appareils électroniques et de véhicules électriques.

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