Selon les informations recueillies par Tazamardc.net, au moins 19 cas de viols sur des mineures déplacées ont été signalés dans le Sud de Lubero, en province du Nord-Kivu. Ces actes ont ciblé des enfants déplacés, non accompagnés et séparés de leurs parents pendant leur déplacement vers le centre du territoire de Lubero, rapporte le média ce ce mardi 24 septembre 2024.
Ici, les enfants, contraints à la mendicité pour survivre, parcourent de longues distances exposant ainsi leur vulnérabilité. Le dernier cas en date s’est déroulé sur la route Lubero-Masereka, où des enfants mineurs ont été victimes de viols commis par des inconnus. Certaines petites filles parmi ces enfants sont désormais enceintes, laissées sans prise en charge et sans soutien adéquat.
Hélène Makule, responsable de la Ligue des Femmes du Nord-Kivu (LIFEN), souligne les conséquences dévastatrices de ces actes sur les victimes. Il appelle à des mesures urgentes pour protéger ces enfants déplacés.
L’organisation demande l’implication des autorités administratives et des organisations humanitaires pour assurer la sécurité et le bien-être de ces enfants, en favorisant leur transition vers des familles d’accueil temporaires.
La LIFEN réclame également des enquêtes approfondies pour punir sévèrement les auteurs de ces crimes abominables, et appelle à une prise en charge holistique des enfants exposés à d’autres formes de violences.
Notons que la situation de déplacement massif dans le territoire de Lubero depuis juin dernier a exacerbé la vulnérabilité des populations, notamment des enfants déplacés, issus de différentes zones de conflit du Nord-Kivu.