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La ville de Mbandaka en Équateur a accueilli une séance de briefing importante organisée par l’UNICEF, rassemblant des jeunes veilleurs du web et des membres du programme U-Report.

Ce rassemblement avait pour objectif de sensibiliser la population sur le MPOX, une maladie zoonotique identifiée pour la première fois en 1970 en République Démocratique du Congo (RDC).

Récemment, le MPOX a été classé comme une urgence sanitaire publique de portée internationale, soulignant l’importance d’une réponse collective et cordonnée.

Qu’est-ce que le MPOX ?

Le MPOX, causé par un virus d’origine animale de la famille des orthopoxvirus, est une maladie contagieuse qui se manifeste par des éruptions cutanées sévères, notamment des ampoules et des lésions surélevées.

Ces symptômes touchent principalement le visage, les paumes et les plantes des pieds, accompagnés de fièvres, de maux de tête et de douleurs musculaires. Comprendre cette maladie est essentiel pour prévenir sa propagation.

Modes de transmission et diagnostic

La transmission du MPOX se fait par plusieurs voies : de l’animal à l’homme, entre humains, et potentiellement par d’autres moyens.

Le diagnostic, quant à lui, nécessite des tests en laboratoire, rendant ainsi crucial l’accès à des soins médicaux appropriés.

Les groupes les plus à risque incluent le personnel de santé sans protection adéquate, les membres de la communauté LGBTQIA+, et les proches des personnes infectées. La sensibilisation de ces populations est donc primordiale.

Provinces touchées en RDC

Actuellement, 25 des 26 provinces de la RDC sont touchées par le MPOX, à l’exception du Haut-Katanga.

Parmi ces provinces, 12, telles que le Sud-Kivu, l’Équateur et Kinshasa, sont désignées comme des “hotspots” en raison du nombre élevé de cas.

Cette situation nécessite une attention urgente des autorités sanitaires et des organisations communautaires pour endiguer la propagation de la maladie.

Intégration des perspectives de genre

Un autre point crucial abordé lors de la séance est l’intégration des considérations de genre dans la lutte contre le MPOX.

Les minorités sexuelles et les professionnels du sexe sont particulièrement vulnérables aux discriminations et à la stigmatisation.

Il est essentiel de protéger ces communautés, notamment en combattant les violences en ligne et en garantissant leurs droits dans l’espace numérique. Une approche inclusive est nécessaire pour une réponse efficace à cette épidémie.

En l’absence de traitement spécifique pour le MPOX, il est impératif de consulter un centre de santé dès l’apparition des symptômes, sans recourir à l’automédication. La mobilisation des jeunes veilleurs du web et des membres de la communauté est essentielle pour diffuser des informations précises et lutter contre la désinformation. Ensemble, à Mbandaka et au-delà, nous pouvons renforcer la résilience communautaire face à cette menace sanitaire.

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