Les conditions d’apprentissage des enfants ont été au cœur des échanges, au cours de cette deuxième journée de la Revue annuelle de performance (RAP) dans la province éducationnelle du Sud-Kivu 3

Cette rencontre des acteurs du sous-secteur de l’éducation réunit des inspecteurs, enseignants et professionnels de l’éducation pour discuter des défis persistants dans le système éducatif.

Parmi les causes de ces mauvaises conditions, les acteurs citent l’absence de matériel didactique moderne. Ici, les enseignants se débattent pour illustrer leurs leçons sans ressources adéquates.

“Les tableaux noirs et les craies ne suffisent plus à captiver l’attention des élèves. Des solutions innovantes sont nécessaires pour améliorer la qualité de l’enseignement,” ont-ils souhaité.

Dans les écoles de la province éducationnelle, les classes sont également surpeuplées. Selon les acteurs de l’éducation, en moyenne, 38 élèves se partagent un espace conçu pour beaucoup moins. Ce qui rend l’apprentissage difficile.

Ce mardi, les inspecteurs ont souligné que des effectifs plus réduits favoriseraient une meilleure interaction entre enseignants et élèves.

L’autre défi évoqué est la diminution du nombre d’élèves filles sui est alarmante. Plusieurs facteurs contribuent à cette tendance inquiétante : grossesses précoces, mariages précoces, pauvreté et manque d’intérêt. Pour inverser cette tendance, des stratégies spécifiques doivent être mises en place.

Les experts ont proposé des solutions pour promouvoir l’équité et la parité entre filles et garçons. C’est notamment des cours d’éducation familiale pour les filles, et des campagnes de sensibilisation.

Notons qu’au cours des prochaines assises, les acteurs vont évaluer ces propositions et s’engager activement pour améliorer l’accès à l’éducation.