Les épreuves préliminaires de l’examen d’État ont débuté ce 06 mai 2024 en RDC. Pour ce premier jour, les élèves finalistes ont passé l’épreuve de la dissertation française. A Bukavu au Sud-Kivu, un reporter de Watoto News a approché certains élèves pour comprendre leur impression du premier jour.
Pour Bahati Kusimwa, élève en 6ième année humanité technique sociale à l’institut Ukarimu, les difficultés rencontrées le premier jour n’ont pas permis d’être concentré dans la salle d’examen, les frais scolaires et les frais de participation étant à la base.
“Je viens de passer mon premier examen préliminaire au centre de l’Ep Kashomu à Bagira. Ce qui nous a compliqué, c’est l’accès aux salles d’examen. Beaucoup d’entre nous n’avaient pas encore fini de payer les frais de participation. C’était une grande difficulté pour eux avant la passation de l’examen. Moi, je n’ai pas encore soldé les frais scolaires. Ça ne m’a pas permis d’accéder à temps dans la salle, chose qui m’a un peu déconcentré. En soi, je dis merci à Dieu car l’examen s’est bien passé,” indique-t-il.
Pour certains, les questionnaires pour ce premier jour n’étaient pas adaptés. Cela a fait que certains élèves aient été dans l’incapacité de bien travailler.
“Nous avons eu des difficultés avec les questions. C’était compliqué. Les sujets que j’ai eu pour disserter étaient incompréhensibles pour ma part. J’étais alors dans l’incapacité de bien travailler. Bien sûr, nous avons eu à faire les exercices en classe, mais ce qu’on nous a donné aujourd’hui à la dissertation était plus que compliqué. J’aimerais que demain, à l’oral de français, on puisse adapter le style de questions”, suggère Naomie Cibalonza du centre Burhiba/Munzihirwa.
Pour d’autres, l’examen de dissertation était dans la simplicité. Rien pour eux de compliqué car il suffisait d’appliquer ce qui a été enseigné en classe pendant les cours.
“L’examen s’est bien passé pour moi. Il m’a fallu appliquer tout simplement ce qu’on a appris en classe. Pour demain, nous les scientifiques, nous avons l’oral de français. Je peux demander à mes collègues d’être prêts, confiants et de bien parler français pour réussir“, indique Glody Molo Murhadikani de l’EDAP/Isp en 6ième scientifique.
Pour sa part, Guy Bagula de 6ième Commercial et Gestion à l’EDAP/Isp précise aussi que tout s’est bien passé. Pour lui, il fallait mieux réfléchir et mettre sur papier les idées. Celui-ci rappelle que l’important est de faire l’étude assidue et de travailler avec foi car, pour lui, c’est tout ce qui leur permettra de réussir ces examens.