La Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands Lacs (COCAFEM), plaide en faveur de l’accompagnement des femmes à tous les niveaux passe afin d’assurer une éducation stable pour les enfants, en particulier les jeunes filles.
L’appel a été lancé lors d’une rencontre de plaidoyer et de lobbying sur l’éducation des filles et l’élimination des obstacles qui empêchent leur éducation à Lusenda, en territoire de Fizi, au Sud-Kivu.
La rencontre s’est déroulée à l’Hôtel Elizabeth, à Bukavu, dans la commune d’Ibanda, dans le cadre du projet EDUFAM (Éducation pour un Avenir Meilleur).
Nicole Nyangolo, cheffe de ce projet, affirme que des échanges auront lieu au niveau de la zone d’intervention du projet, au niveau national et régional, dans le but de garantir une meilleure éducation des jeunes filles.
Dans son exposé, le conseiller du ministre provincial de l’éducation, Birindwa Jean Luc, a de sa part révélé que dans le même cadre, le gouvernement a signé un arrêté de bonne conduite de l’enseignant, appelé “code 22”, le 6 juillet.
Il a précisé qu’un acte d’engagement devrait être signé par les enseignants de la RDCongo, suivi par les autorités éducatives, pour la mise en application du code 22.
Celui-ci vise à garantir la sécurité physique et psychologique, l’accessibilité pour tous et la lutte contre les violences de tout genre envers les élèves.
Les participants se sont engagés à soutenir ces approches visant à maintenir les filles à l’école.
Ces derniers suggèrent également que les élèves soient sensibilisés, à leur tour, à la dénonciation des cas de violence à leur encontre.