Le monde a célébré ce dimanche 19 novembre, la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants, célébrée le 19 novembre de chaque année.

L’objectif est de mettre en lumière l’ampleur des abus et l’urgence d’une intervention à travers la diffusion des programmes de prévention.

La ville de Bukavu, en particulier, se trouve être confrontée à une problématique alarmante, où des enfants, en majorité des adolescentes, sont victimes d’abus sexuels, souvent perpétrés au sein même de leur foyer, impliquant des parents, jeunes garçons travailleurs ou des domestiques.

Malgré les progrès réalisés en faveur de l’enfance au cours des trente dernières années, ces situations dramatiques persistent, amplifiées par les conflits armés, la pauvreté, la famine, les fléaux et les endémies.

Le Gouvernement et la Société Civile sont donc appelés à jouer un rôle actif, promouvant et respectant les droits de l’enfant, en particulier les articles 19 et 34 de la Convention relative aux droits de l’enfant.

Ces deux dispositions prévoient que les Etats prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle.

Dans ce combat, des organisations telles que Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE), ne cessent d’interpeller les autorités en ce qui concerne la protection des enfants. Cette structure également dans la promotion des droits des enfants.

A l’occasion de la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants, mais aussi la journée mondiale des droits des enfants, célébrée le 20 novembre de chaque année, le RJAE a encouragé les enfants à réagir contre les abus qu’ils subissent. Il a également appelé les parents à briser le silence, protéger les enfants pour leur assurer un avenir plus sûr.