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Plusieurs enfants exercent une forme de commerce ambulant, au marché Kishenyi, Chefferie Rubenga en territoire d’Idjwi.

C’est pour tenter de nouer les deux bouts du mois, une situation qui passe pour normale dans l’opinion, pourtant les parents ont des obligations vis-à-vis de leurs enfants.

Ce mardi, un des reporters de Watoto News a rencontré certains de ces enfants qui, sur leurs petits bassins, vendent des biscuits, bonbons, savons, allumettes, sachets et autres, afin de réunir un peu d’argent.

C’est le cas de Promesse, Kasanti et Baraka, qui se retrouvent chaque mardi et samedi de la semaine au marché pour vendre leurs articles.

Ils ne sont pas là certes par plaisir, mais par contrainte de la vie, n’ayant d’autres choix face au faible pouvoir d’achat de leurs parents .

Ces enfants “élèves et apprentis commerçants” confirment que le bénéfice de leur petit commerce facilite l’achat des fournitures scolaires, des habits et très souvent cela permet de payer de quoi manger le soir pour leurs familles.

L’avant-midi je me rends à l’école comme d’habitude, mais les jours du marché, après cours je dois passer ici au marché pour écouler des articles divers“, déclare avec innocence Baraka, une des filles parmi ces enfants débrouillards.

Certes les efforts de ces enfants leurs permettent de suppléer dans leurs maisons , mais la place de l’enfant à si bas âge n’est pas entre les étalages du marché à courir derrière des clients car d’une façon ou d’une autre ces enfants sont exposés au cas où ils/elles tombent sur un adulte véreux ayant de leur argent !

La situation économique est devenue précaire dans les milieux ruraux comme ici à Idjwi où plusieurs observateurs estiment que cette pauvreté peut pousser ces enfants à l’amour de l’argent et ce qu’il procure plutôt qu’à se concentrer sur leurs études.

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