Bruno Lemarquis, Coordonnateur humanitaire en RDC, a condamné ce lundi 29 janvier une nouvelle escalade de violences au Nord-Kivu, et qui ont notamment causé des morts parmi les enfants.
Dans un communiqué de presse, celui-ci dit être “profondément troublé” par les “graves atteintes” au droit international humanitaire commises ces derniers temps, avec des combats ayant coûté la vie à de nombreux civils, dont des femmes et des enfants.
C’est notamment à Mweso, où un bombardement dans un quartier résidentiel le 25 janvier, a causé la mort de 19 personnes et blessé plus de 20 personnes, a déclaré Bruno Lemarquis.
“Les parties au conflit sont rappelées à leur devoir de protection des populations civiles. Celles-ci ne sauraient être la cible des combats et ont le droit de recevoir les secours appropriés,” a déclaré le Coordonnateur humanitaire.
Selon OCHA, environ 8 000 personnes déplacées internes ont cherché refuge près de l’hôpital de Mweso, depuis la reprise des hostilités récemment. Ce qui fait planer le risque d’un nouveau drame si les combats s’intensifient à proximité de cette installation, qui doit être protégée, selon le droit international humanitaire.
Samedi dernier, une bombe larguée par des rebelles a tué un enfant et blessé deux autres à Sake. Ceci, au lendemain du meurtre de plusieurs autres enfants dans des bombardements à Mweso, toujours en territoire de Masisi.
Pour la coordination humanitaire, cette récente escalade de violence rappelle tragiquement les souffrances endurées depuis des années par les populations civiles affectées par le conflit dans le Nord-Kivu. Plus de 2,5 millions de personnes ont été déplacées et ont un accès limité aux services de base.