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Environ 250 enfants vulnérables ont bénéficié des kits scolaires ce vendredi 18 octobre 2024, à Uvira dans la province du Sud-Kivu, pae l’Association des enfants et jeunes travailleurs (AEJT) grâce à l’appui financier de Fondazione Museke ONLUS.

La remise est intervenue au cours d’une cérémonie organisée au siège administratif de l’AEJT/Uvira, en présence des représentants de cette organisation humanitaire, des parents et des enfants bénéficiaires.

A cette occasion, chaque enfant a reçu une uniforme, et des objets classiques. D’autres vont recevoir les moyens pour leur mobilité (béquille pour les enfants vivant avec handicap).

« Cette activité s’inscrit dans le cadre de lancement de la deuxième phase du projet de renforcement de soutien médical et de la promotion de l’éducation de qualité et inclusive en faveur des enfants séropositifs et vivant avec handicap physique, affectés par des conflits armés persistant en RDC plus particulièrement dans sa partie Est mais aussi au Burundi » a déclaré le chargé de programme de cette structure, Daniel Isongela.

D’après lui, les bénéficiaires sont ciblés par rapport à la vulnérabilité dont ils sont victimes dans les communautés où ils se retrouvent. Son organisation a donc voulu apporter un soutien en leur faveur afin qu’ils jouissent de leur droit en tant qu’humain comme tout enfant qui n’a pas de handicap physique.

A l’en croire, les enfants des degrés maternel, primaire mais aussi l’éducation de base sont ciblés, dont l’âge varie entre 3 et 17 ans.

«Nous appelons les responsables des écoles dans lesquelles ces enfants sont inscrits afin qu’ils puissent donner l’ampleur à l’approche de l’éducation inclusive qui n’est autre qu’une éducation qui prend en compte les situations de tous les enfants sans discrimination, inscrits dans leurs écoles. Ce ne sont pas seulement des enfants inscrits dans l’éducation normale mais également des enfants qui se retrouvent dans l’éducation informelle. D’où, il faudra organiser des activités de l’éducation qui prennent en compte la réinsertion des enfants qui ont peut-être déjà dépassé l’âge scolaire ou, ils peuvent se retrouver dans des formations professionnelles. Cela, va les aider à devenir plus autonomes au sein de leurs communautés. » a soutenu Daniel Isongela.

Et d’ajouter : « Pour l’accompagnement, nous prenons en charge les frais liés à leur scolarité dans la totalité afin qu’ils ne se retrouvent pas dans des conditions de déscolarisation. Donc, nous veillons à ce qu’ils puissent bénéficier de leur droit lié à leur scolarité à cent pour cent en tant que des humains comme tant d’autres enfants qui ne sont pas marginalisés dans les communautés où l’AEJT est opérationnelle » a-t-il indiqué.

Jean Louis Ciza, volontaire pour les enfants

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