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Déjà sept années se sont écoulées depuis que des centaines de milliers d’enfants en âge scolaire sont privés d’éducation dans les différents sites de déplacés en Ituri, en raison de l’insécurité persistante qui règne dans la région.

Lors de la journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée le 19 août dernier, Olivier Bavi, coordonnateur de l’Association des déplacés victimes de la guerre en Ituri, a mis en avant cette situation alarmante.

La principale cause de ce phénomène tragique, explique Monsieur Bavi, est le manque de moyens financiers des parents, eux-mêmes appauvris par les ravages de la guerre.

Les familles déplacées rencontrent d’énormes difficultés pour rassembler les ressources nécessaires afin d’assurer la rentrée scolaire de leurs enfants. Malheureusement, cette réalité pousse de nombreux enfants à errer dans les rues, se livrant au petit commerce ou étant exploités comme aides dans les commerces du marché de Bunia.

Cette situation précaire expose ces jeunes vulnérables aux risques de banditisme et de délinquance juvénile, compromettant ainsi leur avenir.

Interrogé par nos confrères de la radio Okapi, Olivier Bavi appelle instamment le Gouvernement à accélérer le processus de paix dans la région, permettant ainsi aux déplacés de retrouver leurs communautés d’origine et offrant aux enfants une chance de reprendre le chemin de l’école.

Il a souligné également que la situation critique de ces enfants mérite une attention urgente de la part du gouvernement congolais et de ses partenaires internationaux, notamment l’UNICEF, pour garantir à ces jeunes une éducation adéquate et un environnement propice à leur développement.

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