Au total, 4.008 enfants sont morts depuis le début des violences dans la bande de Gaza, selon un bilan établi le 5 novembre par l’UNICEF. 7.695 autres enfants sont morts et 1.150 portés disparus, à la suite de cette guerre entre Israël et Palestine.
Les bombardements ont commencé le 7 octobre 2023 Selon l’UNICEF, le bilan des enfants, victimes de cette guerre, ne cesse de s’alourdir du jour le jour, que ce soit dans la bande de Gaza, ou en Israël.
«Au 5 novembre, le bilan faisait état d’au moins 1.400 morts et plus de 6.500 blessés en Israël. Dans la bande de Gaza, au moins 9 400 personnes dont 4 008 enfants sont décédés. Sur les 23 500 personnes blessées, près de 7 695 sont des enfants. Plus de 2 000 personnes, dont 1 150 enfants, sont portées disparues,» indique l’agence onusienne.
Les femmes et les enfants représentent 67% des victimes. A en croire plusieurs agences sur place, Gaza est devenu un cimetière pour des milliers d’enfants.
La Cisjordanie fait également face à une montée des violences qui a causé la mort de plus de 40 enfants.
C’est une tournure dramatique que l’interminable conflit entre Israël et l’Etat de Palestine a pris. La montée d’effroyables violences a eu des conséquences dévastatrices sur des milliers de familles.
« La flambée actuelle de violences liée au conflit continue de faire payer un lourd tribut à la vie des enfants et de leurs familles en Israël et dans l’État de Palestine. Rien ne justifie le meurtre, la mutilation ou l’enlèvement d’enfants. Le temps perdu pour mettre fin au conflit aura inévitablement des conséquences encore plus dévastatrices pour les enfants. Selon les rapports, des centaines d’enfants israéliens et palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés au cours des dernières 72 heures,» a déclaré le Porte-parole de l’UNICEF, James Elder lors d’une conférence de presse à Genève.
Et d’ajouter :
«Le meurtre et la mutilation d’enfants constituent une grave violation du droit humanitaire international. Nous appelons toutes les parties à ne pas prendre les enfants pour cible et à adopter toutes les mesures nécessaires pour assurer leur protection pendant les hostilités.
En outre, des rapports font état de l’enlèvement d’enfants israéliens dans la bande de Gaza. L’enlèvement d’enfants par l’une ou l’autre des parties au conflit constitue une grave violation et la prise d’otages est interdite par le droit international humanitaire en toutes circonstances. L’UNICEF demande la libération immédiate et en toute sécurité de tous les otages. L’UNICEF appelle à une cessation immédiate des hostilités et rappelle aux parties les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire d’accorder une protection spécifique aux enfants. Chaque enfant, où qu’il se trouve et qui qu’il soit, doit être protégé».
Même alarme de la part de l’ONG Save the Children, qui cite les ministères de la Santé de Gaza et d’Israël, ajoutant que plus de 3 257 enfants auraient été tués depuis l’attaque, dont au moins 3 195 à Gaza, 33 en Cisjordanie et 29 en Israël.
En seulement trois semaines, le nombre d’enfants tués à Gaza a ainsi dépassé le nombre annuel d’enfants tués dans les zones de conflit dans le monde entier depuis 2019.
Signalons que ce conflit a provoqué de graves violations des droits de l’enfant, protégés par la convention relative aux droit de l’enfant. En plus de ceux tués par les bombardements, nombreux autres enfants manquent de la nourriture, des soins de santé, d’abris, de protection, de famille et bien d’autres.
Avec Liberation.fr et Unicef.org