L’Institut français de Bukavu a accueilli ce samedi 5 octobre 2024 la visite de l’ambassadeur de France en RDC, Rémi Maréchaux. A l’occasion de sa visite, l’ambassadeur français a échangé avec des jeunes artistes locaux, encadrés par l’Institut français.
Rémi Maréchaux a pris le temps d’écouter chacun de ces artistes boursiers, et a exprimé sa satisfaction de découvrir leurs projets.
A l’issue d’une visite guidée conduite par la directrice de l’Institut français à Bukavu, Clémence Denis, l’ambassadeur est revenu sur les raisons de sa visite dans l’est de la RDC.
« La principale priorité de mon gouvernement est de contribuer à une solution durable à la crise dans l’est de la RDC. Pour ce faire, il était indispensable que je me rende sur place afin de mieux comprendre comment mettre fin à ces violences. J’ai rencontré des représentants de la société civile au Nord et au Sud-Kivu, ainsi que des autorités politiques, administratives et religieuses, dont l’évêque de Bukavu, pour recueillir leurs perceptions sur une solution possible. La population est épuisée par la guerre et tout le monde aspire à la paix,» a-t-il indiqué.
Rémi Maréchaux a assuré que, bien qu’une solution durable soit encore en cours d’élaboration pour améliorer les conditions de vie des enfants et des familles, la France intervient déjà à plusieurs niveaux.
« La France, en tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, collabore avec les autres membres pour organiser les actions de la force des Nations unies et analyser les résolutions proposées. Ce que nous pouvons faire immédiatement, c’est mettre en place certains projets d’urgence. Par exemple, cette semaine à Goma, nous avons participé à l’inauguration d’un réseau de bornes-fontaines dans un camp de déplacés, au bénéfice des familles touchées par la guerre,» a-t-il fait savoir.
Enfin, l’ambassadeur a salué l’initiative du Festival des enfants organisé par l’Institut français de Bukavu, tout en reconnaissant les succès observés lors de cet événement. Cependant, il n’a donné aucune garantie quant à la demande des enfants visant à rendre l’événement gratuit, et à étendre le festival sur plusieurs jours.