Plusieurs enseignants du territoire d’Idjwi, en province du Sud-Kivu, ont répondu favorablement au mot d’ordre de leurs syndicats, refusant ainsi d’être à l’école ce lundi 2 septembre pour la nouvelle année scolaire 2024-2025.
Dans plusieurs écoles primaires et secondaires, les responsables se sont retrouvés avec deux ou trois enseignants et quelques élèves.
C’est le cas de l’institut Kaboneke, où les enseignants ont boycotté les activités de ce lundi. Même situation dans les écoles primaires Nkola, Tchabalamba, Karhanda et Bumpeta, pour ne citer que celles-là, où la quasi-totalité des enseignants est restée à la maison.
Ces derniers exigent une majoration de leur salaire de base. Pour eux, l’État leur fait beaucoup de promesses non réalisées.
“Nous ne voulons pas cette fois des promesses. Nous serons à l’école le 25 septembre après avoir constaté que le gouvernement a majoré notre salaire jusqu’à 500 dollars”, explique sous anonymat un enseignant rencontré dans les environs de l’institut Kaboneke.
Les responsables des écoles ont jugé bon de renvoyer chez eux les quelques élèves qui s’étaient présentés pour leur apprentissage.
Cependant, aux instituts Bukumbi et Bumpeta, les enseignants ont dispensé des cours malgré le faible taux de présence des élèves.
Des acteurs de la société civile et défenseurs des droits humains invitent le gouvernement et le banc syndical des enseignants à trouver un terrain d’entente pour ne pas mettre en péril l’éducation des enfants au cours de cette année scolaire.