Les enseignants et les élèves du primaire et du secondaire ont défilé devant les autorités ce mardi, à l’esplanade de la poste de Kisangani, dans la province de la Tshopo. C’était à l’occasion de la journée nationale de l’enseignement, célébrée le 30 avril de chaque année.
Après plusieurs années de commémoration dans la méditation, ce mardi 30 avril 2024 inaugure un retour fascinant aux anciennes traditions.
À en croire le directeur provincial de l’éducation de Tshopo 1, Alain Mwimbi, cette journée est un moment d’introspection, décisif et de prise de conscience pour chacun, quant à la vocation et la mission d’éducateur et formateur de l’avenir de la jeunesse de la province de Tshopo.
“Nous sollicitons auprès des autorités et partenaires de leur propriété la formation et l’éducation de la jeunesse de Tshopo en soutenant financièrement et matériellement les efforts du gouvernement central pour un enseignement de qualité. Que les parents prennent en charge les instructions de leurs enfants et une prise en charge qui ne soit pas seulement financière ou matérielle mais aussi un suivi et un accompagnement de la scolarisation dans les études supérieures,” a-t-il indiqué.
De son côté, George Lomalisa, ministre provincial de l’EPST Tshopo, représentant du gouverneur, a invité tous les enseignants de la Tshopo à la conscience professionnelle, à l’esprit d’abnégation, à la lutte contre les anti-valeurs et au travail bien fait pour atteindre les objectifs.
En réaction, des élèves de l’école d’application UNIKIS sont très contents de cette commémoration. Ils félicitent les autorités de la place.
“C’est pour la première fois que je participe à une telle activité, je suis très heureuse et je félicite notre école de nous avoir fait participer au défilé de cette année,” déclare une élève.
Signalons que cette activité a été marquée par la présence de plusieurs autorités de la ville de Kisangani avec la participation des enseignants, élèves, directeurs et promoteurs des différentes écoles conventionnées catholiques, privées, officielles, kimbanguistes et musulmanes.