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« L’encadrement des enfants comme socle de lutte contre le recrutement des enfants dans les groupes armés ». Ce thème était au centre d’une journée de réflexion organisée ce vendredi 22 mars en ville de Beni.

Cette conférence qui a porté sur la protection de l’enfant, a été organisée par le Programme de Désarmement Démobilisation Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), en collaboration avec d’autres organisations intervenant dans la protection de l’enfant à Beni au Nord-Kivu.

C’était en marge de la journée internationale de l’enfant soldat célébrée le 12 février de chaque année, que cette journée a été organisée avec l’appui de la section de la protection de l’enfant de la Monusco.

Selon les organisateurs, il était question de conscientiser les acteurs membres du Groupes de Protection de l’Enfant (GTPE) à agir afin d’atteindre l’objectif 0 enfant au sein des groupes armés.

Nous avons donc pris ce temps pour que les organisations autour du P-DDRCS qui sont dans le domaine de protection de l’enfant puissent agir aux côtés du P-DDRCS, aux côtés des autres partenaires du P-DDRCS pour que nous puissions faire en sorte qu’il y ait zéro enfant dans les forces et groupes armés. Le symbole de la main rouge c’est un message pour demander à toute l’humanité, à toute personne éprise de paix de stopper d’utiliser les enfants dans des groupes armés. Recruter les enfants dans les groupes armés est un crime contre l’humanité par recrutement d’enfants, c’est un crime imprescriptible…”, a déclaré Me Omar Kavota, Chef d’Antenne territoriale du P-DDRCS à Beni ville et territoire.

De sa part, Alex Kighoma, Chef de la Division des Affaires Sociales à Beni, a rappelé que la place des enfants est à l’école et en famille et non au sein des forces et groupes armés.

Tous les parents doivent amener leurs enfants à l’école parce que nous sommes dans un milieu où nous sommes entourés par des groupes armés. Si vous laissez l’enfant sans être à l’école, il a la probabilité d’être recruté par les groupes armés et cela va causer des problèmes parce que l’enfant a sa place à l’école, en famille et non dans les groupes armés “, conscientise le chef de la DIVAS à Beni.

Notons que cette activité a regroupé à la grande salle Vihum, une cinquantaine d’acteurs étatiques et non étatiques intervenant dans le domaine de protection de l’enfant en ville et territoire de Beni.

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