Depuis la semaine dernière, la cité de Minova est confrontée à un mouvement de déplacement massif des populations consécutif à la guerre du M23. Parmi les personnes touchées, un nombre alarmant d’enfants se sont retrouvés égarés.
Selon les organisations chargées de la protection de l’enfance, la grande majorité de ces enfants sont des enfants non accompagnés et des enfants séparés de leurs parents, dans leur fuite de ces affrontements violents.
Face à cette situation critique, plusieurs associations et organismes ont pris en charge provisoirement la protection et le bien-être de ces enfants vulnérables. Parmi eux figurent la Division des affaires sociales et la Division du genre, famille et enfant, ainsi que des organisations telles que ACAD appuyé par l’UNICEF.
Actuellement, plus de trois cents enfants non accompagnés et séparés ont été placés dans des familles d’accueil transitoires, tandis que d’autres ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil spontanées, rapporte un correspondant de Watoto News sur place. Cependant, leur situation humanitaire demeure précaire et nécessite une assistance d’urgence.
Des humanitaires affirment que ces enfants qui ont été séparés de leurs parents dans ces circonstances chaotiques, font face à d’énormes défis. Ils sont confrontés à des difficultés pour accéder à des repas réguliers, à des soins médicaux appropriés, à l’éducation et à la protection contre les abus et l’exploitation. Le traumatisme émotionnel qu’ils ont subi nécessite également un accompagnement psychologique.