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Les activités scolaires n’ont toujours pas repris depuis environ deux ans dans la partie nord du groupement de Busanza dans la chefferie de Bwisha, en territoire de Rutshuru, suite à l’instabilité sécuritaire.

Selon Mazirane Justin, secrétaire du réseau communautaire pour la protection de l’enfant (RECOPE) dans le groupement Busanza, il s’agit de plus de 15 écoles qui ne sont plus opérationnelles depuis maintenant deux ans.

Cet acteur de protection s’inquiète des conséquences que peuvent courir les enfants s’ils continuent à vivre sans étudier.

C’est notamment le mariage précoce chez les jeunes filles adolescentes, et l’intégration dans les groupes armés pour les jeunes garçons.

Vous êtes vraiment au courant que si les enfants n’étudient pas, ils sont exposés. C’est par exemple les filles qui sont en risque de concevoir avant l’âge et également se marier très vite, les garçons risqueront d’être enrôler dans les groupes armés au cas où les cours ne reprennent pas vite,” indique-t-il.

Celui-ci sollicite l’implication des organisations qui protègent les droits des enfants, en vue de la reprise des activités scolaires.

Pour rappel, les cours ont repris dans d’autres parties du territoire de Rutshuru sous contrôle du M23, après une année de suspension suite à la guerre.

Le déroulement des cours est cependant émaillé de multiples défis, rapportent plusieurs acteurs du secteur de l’éducation dans le territoire de Rutshuru.

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