Les cours vont reprendre en début du mois de janvier de l’année 2024 dans toutes les écoles du Centre Scolaire de Kibirizi, dans la sous division de l’EPST Rutshuru 2 au Nord Kivu.
L’annonce est de l’inspecteur cher de pool du secondaire dans la sous division de l’EPST Rutshuru 2, à l’issue d’une séance d’animation tenue ce vendredi 15 décembre 2023 avec des finalistes des écoles secondaires du centre scolaire de Kibirizi.
Cette reprise interviendra près de deux mois après la suspension des enseignements, en début du mois de novembre 2023.
L’inspecteur Valentin Gashamba Sibomana indique qu’en dépit de la situation sécuritaire qui pousse à ce que nombreux déplacés occupent les salles des classes, les finalistes eux vont répondre les cours dans quelques jours, en attendant la reprise normale pour les élèves des classes inférieures, en janvier 2024.
“Nous pensons que les enfants ne sont pas concernés par les querelles politiciennes. Ceux qui font la guerre n’ont pas consulté les enfants et nous les enseignants, nous ne sommes pas au courant de la cause de cette guerre dans le milieu. Et donc les enfants ne peuvent pas continuellement être victimisés par la guerre en restant analphabètes. Nous encourageons les parents d’envoyer les enfants à l’école chaque fois qu’il y a une cessation des combats et cela dès le mois de janvier 2024,” a t-il indiqué.
L’inspecteur chef de pool du secondaire dans la sous division de l’EPST Rutshuru 2 a également confirmé la participation des finalistes du secondaire de cette instance éducative aux épreuves d’EXETAT pour cette année 2023-2024.
“Nous sommes entrain de nous mettre au travail pour qu’au moins cette année, les évaluations certificatives aient lieu car l’année scolaire passée a été déplorée par tout le monde” indique-t-il.
Il sied de signaler que les cours sont suspendus depuis le mois de novembre dernier dans le centre scolaire de Kibirizi. Cette situation était consécutive au climat de panique caractérisé par des mouvements des déplacés venus de Bambo, à la suite des affrontements entre le M23 et des groupes armés locaux.