0 3 minutes 12 mois

A l’occasion de la journée Internationale des personnes vivant avec handicap, célébrée ce dimanche 3 décembre, Watoto News est allé à la rencontre de John Mulenda, un jeune à mobilité réduite, qui joue le basket sur fauteuil roulant.

Âgé de 23 ans, John affirme qu’il vit avec son handicap depuis l’enfance, après avoir été atteint de la poliomyélite.

Etudiant en BAC3, celui-ci affirme qu’il s’est très bien intégré dans la communauté, d’abord par l’acceptation de soi, et ensuite celle des autres.

Nous l’avons rencontré en plein match de basketball sur fauteuil roulant, dans une compétition organisée par la ligue paralympique, avec l’appui du CICR. Il nous partage son expérience dans ce sport.

“Il y a vraiment une grande différence depuis que j’ai intégré le basket parce que non seulement ça m’aide pour la santé, la souplesse, mais aussi de plus en plus d’intégration sociale. Étant parmi mes pairs et d’autres personnes, ça m’aide à me sentir à l’aise devant toute catégorie de personne. Et mon rêve c’est de me voir jouer un jour à l’international,» déclare-t-il.

John appelle les autres jeunes à mobilité réduite à se sentir à l’aise. “Le handicap n’est pas un tabou mais quelque chose qui peut arriver à n’importe qui. Nous devons comprendre que malgré notre handicap nous avons des atouts considérables dans la société,» ajoute-t-il.

Ce jeune athlète, meilleur dans son équipe de basketball sur fauteuil roulant au Sud-Kivu, lance aussi un message aux familles qui ont des enfants à mobilité réduite, et qui ont parfois tendance à les discriminer.

«Mon message s’adresse aussi à nos familles qui ont des enfants vivant avec handicap et qui n’arrivent pas souvent à comprendre la situation. Qu’elles les prennent comme tout autre enfant et le laissent libre pour fréquenter les autres enfin de pas se sentir isolé,» insiste-t-il.

John appelle également le gouvernement et ses partenaires à assurer un accompagnement continu des personnes à mobilité réduite pour leur épanouissement. Selon lui, cela passe notamment par l’organisation des activités culturelles, pour redonner espoir à ceux qui seraient marginalisés.

Auteur/autrice

Laisser un commentaire : Que pensez-vous de cet article ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.