Environ 2.500 enfants déplacés des groupements Bambo, Mutanda, Tongo et Bishusha (Rutshuru) n’ont pas accès aux cours depuis deux semaines à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, selon la coordination de la veille humanitaire dans la chefferie de Bwito.
Cette structure précise que ces enfants, y compris leurs familles, ont fui le déclanchement des combats entre les rebelles du M23 et les groupes armés locaux dans leurs villages.
Des responsables des écoles de Kanyabayonga Bwito et Kanyabayonga commune, affirment qu’il est difficile pour ces écoles d’accueillir un si grand nombre d’écoliers, faute de places. Des classes seraient déjà pléthoriques suite à la gratuité de l’enseignement.
De sa part, Paris Mastaki, coordonnateur de la Veille humanitaire dans la chefferie de Bwito, appelle les organisations humanitaires et le Gouvernement à s’impliquer, pour que ces élèves puissent poursuivre les cours, malgré leur déplacement.
“Ces enfants sont arrivés au moment où les autres étudient déjà. Les directeurs nous ont dit qu’ils sont dans l’incapacité d’encadrer ces enfants déplacés faute de l’insuffisance des locaux et des pupitres. Pour nous, il s’avère d’urgence que la gouvernement fasse tout ce qui est possible pour sauver cette année scolaires ” plaide Paris Mastaki.
Pour rappel, des milliers d’habitants des groupements de la chefferie de Bwito ont fui depuis les deux dernières semaines. Plusieurs sources parlent des morts et des blessés parmi les civils.