Le plan d’urgence pour la relance de la vaccination systématique en RDC, connu sous le nom du plan Mashako, a contribué à la réduction du nombre d’enfants zéro dose et sous vaccinés en RDC.
« Zéro dose » est le terme faisant référence à la catégorie d’enfant n’ayant pas reçu de vaccin, comme prévu par le calendrier vaccinal mis au point par les experts en santé en vue lutter contre les maladies comme la poliomyélite, la rougeole.
A en croire le ministère de la santé, selon divers études menées, 47% des enfants vivant en République Démocratique du Congo ne sont toujours pas vaccinés ou ne le sont pas suffisamment pour différentes causes, soit d’ordre logistique, socio-économique et sécuritaire.
Des chiffres qui continue de susciter un besoin d’amélioration du système vaccinal. C’est l’élément clé de la mise en place, depuis 2018, du plan Mashako, visant à augmenter la couverture vaccinale complète des enfants âgés de 12 à 23 mois dans 9 de 26 provinces que compte la RDC.
Ce plan a su produire des résultats encourageants, en rehaussant de 300.000 enfants supplémentaire vaccinés grâce à l’augmentation de séances de vaccination par mois, du stock de vaccins pentavalent et du nombre de visites de supervision effectuées.
Des résultats qui lui ont valu la reconnaissance de la part du ministre de la santé et d’être adopté et vulgarisé dans le système vaccinal de la RDC.
«La RDC a obtenu des réels progrès après la mise en place du premier plan Mashako et obtenu une amélioration significative des taux de couverture. Je tiens à affirmer que je suis pleinement déterminé à faire en sorte que nous remplissions tous les engagements importants énoncés dans le plan Mashako,» a déclaré le Dr Roger Samuel Kamba, ministre de la santé, au 3ème forum national sur la vaccination en RDC.
Cet engagement a produit une augmentation historique de la couverture vaccinale de 22 points. Ce qui signifie que plus de 700.000 nouveaux enfants reçoivent les vaccins.
Des chiffres témoignant le grand travail du gouvernement congolais et ses partenaires internationaux et nationaux de la vaccination, malgré l’indisponibilité du vaccin qui reste l’un des grands défis qui reste à relever, selon les études menées par l’Ecole de santé publique de Kinshasa au cours de l’année 2020.