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A l’issue d’une visite effectuée ce jeudi 28 septembre 2023 dans différents sites de la plaine de la Ruzizi où est exécuté le projet de résilience, Mme Christine Plastrotmann du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) a salué le changement que les activités de ce projet ont fait dans la vie des bénéficiaires, notamment des femmes.

Dans un entretien nous accordé, celle-ci parle notamment des femmes qui ont été alphabétisées, et dotées des activités génératrices de revenus, qui ont assuré leur autonomisation et leur indépendance.

Vous venez de visiter plusieurs activités menées dans le cadre du projet de résilience. Quelles sont vos impressions ?

Christine : Aujourd’hui nous avons visité plusieurs sites du projet de résilience qui est mis en œuvre à travers la coopération allemande, la KFW, ensemble avec le PAM, UNICEF et la FAO.

Nous avons visité une école, un centre de santé, une coopérative agricole, un atelier de couture et un centre d’alphabétisation. Et c’était vraiment des expériences très très fortes.

On voit vraiment le changement que ces activités menées par les différentes organisations ont fait dans la vie de beaucoup de femmes et des hommes ici sur place.

Qu’est ce qui vous a le plus marqué ?

Christine : Ce qui m’a marqué particulièrement c’est le changement que ces activités ont eu dans la vie des femmes. On a discuté avec des femmes ici qui ont participé aux cours d’alphabétisation, et elles ont dit qu’elles n’ont pas seulement appris à lire et à écrire, mais ça a changé aussi leur vie.

Dans leurs maisons elles sont beaucoup plus respectées par leurs maris, elles sont plus respectées au sein de leur communauté. Et ça leur a vraiment fait sourire, on peut voir sur leurs visages la grande différence que ça a fait dans leurs vies, notamment économiquement.

Les activités visitées aujourd’hui dans la plaine de la Ruzizi ne sont qu’un échantillon. Est-ce que vous comptez vous rendre dans d’autres territoires où le projet est exécuté ?

Christine : Le projet que nous finançons à travers le gouvernement allemand, et qui est mis en œuvre par le PAM, l’UNICEF et la FAO, ensemble avec la KFW, est actif dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Malheureusement le temps permet seulement de visiter quelques sites, aussi la situation sécuritaire complique parfois les choses.

Mais je suis déjà contente d’être ici et pouvoir échanger avec les populations bénéficiaires, mais aussi avec les personnes qui sont ici sur place et qui travaillent avec les populations. C’est très intéressant et très encourageant.

Quelle est votre recommandation aux partenaires qui exécutent ces projets ?

Christine : Mon message c’est qu’on puisse continuer comme ça, comme ils l’ ont fait ici. Parce qu’on sent vraiment que le contexte est très difficile.

Il y a beaucoup de facteurs qui sont là pour décourager les activités des uns et des autres.

Mais on voit avec des activités comme ici, avec cette énergie positive qui est là, il y a une lumière d’espoir qui est là, et qu’il nous faut faire grandir.

Propos recueillis par Emmanuella Bahindwa et Museza Cikuru

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